Les ajustements apportés au CIR s’inscrivent dans une logique de rationalisation des dépenses publiques, avec des suppressions ciblées qui pourraient impacter les entreprises investissant dans la R&D. Parmi les principales évolutions :
Ces mesures, bien que justifiées par une volonté de maîtrise budgétaire, risquent d’avoir un impact négatif sur les entreprises fortement engagées dans la R&D, notamment les startups et PME technologiques.
Si le CIR subit un coup de rabot, le gouvernement se montre plus clément vis-à-vis des crédits d’impôt spécifiques aux PME. Deux dispositifs clés sont prolongés :
Ces ajustements témoignent d’une volonté de soutenir l’innovation au sein des petites et moyennes entreprises tout en resserrant le cadre budgétaire global.
Ces nouvelles mesures légales auront des répercussions immédiates sur la stratégie de financement des entreprises investissant en R&D. Il est alors important pour elles de réévaluer leur éligibilité aux dispositifs fiscaux et d’anticiper ces changements dans leur planification budgétaire.
Face à ces évolutions, il est recommandé aux entreprises concernées d’effectuer une veille réglementaire approfondie et d’envisager des alternatives pour optimiser le financement de leurs projets de R&D et d’innovation. La reconduction du CII, bien que moins avantageuse, reste un levier à exploiter pour les PME engagées dans des démarches innovantes.
Le PLF 2025 marque ainsi un tournant dans le soutien fiscal à la recherche et à l’innovation en France, avec un recentrage des aides sur les PME et une réduction des avantages pour les entreprises les plus engagées dans la R&D. Une évolution qui risque de soulever des débats quant à son impact sur la compétitivité technologique du pays.