L'étude recense 911 start-ups opérant dans le domaine industriel ou fournissant des services à l'industrie (décarbonation, digitalisation, apport technologique, etc). Parmi celles-ci, une seule licorne industrielle pour l’instant, Exotec, qui conçoit et développe des solutions robotiques permettant d'optimiser la préparation de commande et la logistique.
Dans ce panel de start-ups, 456 ont levé des fonds, dont 70 % auprès de fonds préliminaires ou d'amorçage.
L'étude révèle également que les start-ups industrielles référencées ont créé 55 000 emplois, principalement des emplois hautement qualifiés. Plus de la moitié de ces emplois se trouvent en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.
Près d'un quart des start-ups répertoriées déclarent être rentables, mais ce sont essentiellement les entreprises fournissant des services à l'industrie.
On voit ici, mais cela n’a rien d’étonnant, que le seuil de rentabilité est plus facile à atteindre lorsqu’on développe des services, plutôt que des produits à industrialiser. Ces derniers nécessitent des investissements beaucoup plus conséquents, à la fois en R&D et en industrie.
D’où l’importance, pour les dirigeants de ces entreprises, de s’attacher à rechercher les aides publiques, et ce, d’autant plus qu’un budget important, 54 milliards d'euros, est prévu pour cela, au minimum jusqu’en 2030, dans le cadre du plan France Relance 2030. L'objectif déclaré par l'État dans le cadre de ce plan est de favoriser l'émergence de filières industrielles.
Il reste donc de nombreuses opportunités de bénéficier de fonds publics, pour les entreprises émergentes « industrielles ». Le gouvernement a annoncé vouloir consacrer la moitié des fonds fléchés aux entreprises émergentes alors que pour l’instant, ce ratio n’est que de 38 %.
Nous vous accompagnons sur l’ensemble de ces dispositifs.